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En 1034, le vicomte
Rainoard donne une partie du castellum vel villa de Cauda Longa à l’abbaye
Saint-Victor. En 1070, Pons de Venello et sa femme donnent à Saint-Victor le
quart du castrum de Cauda Longa. En 1146, Guinard de Simiane est témoin
d’une donation aux Templiers de Richerenches. En 1155, Guilhem de Simiane
est témoin à Sainte-Réparade. En 1252, dans l’enquête des droits du comte,
celui-ci possède la suzeraineté du castrum de Venell et, sur Cosa longa, le
bladage (bovagio) valant 80 hémines de froment et 20 sous, la cavalcade pour
un chevalier armé ou dix servants armés, les justices et questes; l'albergue
valant dix livres a été de longue date donnée à Hugues Fer, père d’Anselme
Fer. En 1350, le comte ordonne de mettre Amiel de Boniface, fils de Pierre
de Marseille, en possession des seigneuries de Collongue et d'Allauch que
Clément VI lui a vendues pour 120 onces d'or. En 1384, le château passe de
Foulques d’Agoult à Bertrand d'Agouit. En 1385, Urbain-Geoffroi de Trets,
fils de Pierre-Geoffroi IV et d'Alamane de Collongue, hérite des seigneuries
de Gardanne, Collongue et Venel. En 1385, Béatrice d'Agoult-Sault-Trets et
son mari Raimond d’Agoult-Sault-Reiliane, comte de Gérace, font aveu au
roi-comte de Provence Louis II d'Anjou. En 1411, Vivaud de Boniface, fils
d’Amiel, est seigneur. En 1440, Hugues Gaufridi fait hommage au comte pour
Collongue et Venel. En 1452, le comte donne à Melchior de Cabanès les lieux
de Collongue et de Venel en échange de Saint-Marc (de Jaumegarde actuel). En
1460, Daniel Erigid cède au roi-comte les terres de Collongue et Venel pour
3000 florins. En 1472, le roi-comte cède Collongue et Venel à Jean Garde. En
1473, Jean Garde fait hommage au comte. En 1480, Philippe Balb fait hommage
pour Collongue, Néoulles et Allons.
Château-fort ruiné construit au XIIe siècle, situé au centre du village
actuel, à l'extrémité d’une crête rocheuse isolée par un fossé à l’est, à
238 mètres d'altitude.. Un donjon pentagonal du XIIIe siècle commande le
côté de l’attaque. Il est chaîné aux angles de bossages, en pierres de
Rognes et calcaire blanc, à lisérés larges (le chaînage sud-ouest est une
réparation récente en tuf). L'appareil est assez petit (diminuant vers le
haut), en pierres longues et intercalaires à face éclatée posées en lits
réguliers et assemblées à joints assez larges avec des cales horizontales et
verticales. La maçonnerie ancienne est conservée sur une hauteur de dix à
douze mètres. On a consolidé, surhaussé, recoiffé et transformé le donjon en
tour de l’Horloge. Sur la face occidentale, on remarque encore le départ
d’une enceinte. Il ne reste rien des bâtiments qui étaient en enfilade
derrière le donjon, sauf des traces dans le rocher. Les braies d'une
basse-cour sont visibles au midi. De ce côté sont aussi visibles les
vestiges d’une enceinte-refuge pour le village. (1)
château de Collongue, montée de l'Horloge, 13109 Simiane-Collongue, accès
pédestre depuis l’église du village.
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