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En 1380, Guillaume Guérin, écuyer, rend hommage à Guyon
de Sully, seigneur de Vouillon, pour son fief de La Tremblaire. Les Guérin
le possèdent encore en 1520. Puis, vers 1535, nous trouvons Antoine Meunier,
époux de Catherine d'Orsanne, dame de La Tremblaire. Mais dans un aveu daté
de 1615, "l'hôtel noble" est dit ruiné et ce sont vraisemblablement les
époux Grazon-La Châtre qui font reconstruire vers 1635 "un pavillon de
demeurance où il y a chambres basses et hautes, tourelles, cour, colombier,
écuries...". Cette habitation formait alors un L flanqué de trois tourelles,
une à chaque extrémité. Vers 1800, Louis Pinon de Beaumont, époux de
Brigitte Victoire de La Châtre, fait construire la façade actuelle en
fermant le L pour former un carré flanqué de quatre tourelles. Le petit
fronton de la façade donnant sur le parc porte d'ailleurs le monogramme
P.L.C. (Pinon La Châtre). La propriété est acquise au début du XIXe siècle
par Marie Raveau, veuve de Jean-Pierre Pesneau, ancien représentant de
l'Indre au Conseil des Anciens. Puis, à partir de 1836, la demeure
appartient à Paul Patureau-Mirand, président du tribunal de Châteauroux. La
propriété fut vendue par un de ses descendants en 2002. (1)
château de la Tremblaire 36100 Sainte Fauste, propriété privée, ne se
visite pas.
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