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En 1474, un "hôtel" est attesté. La terre et la
seigneurie du Fay passe entre diverses mains. En 1670 notamment, Claude de
Fusée, seigneur de Voisenon, vend à Jean-Baptiste de Guersans "la terre et
seigneurie du Fay consistante en une maison et ferme appliquée à plusieurs
bâtiments et édifices, chapelle, jardin clos de murs, et terres étant au
pourtour". Plusieurs propriétaires se succèdent et en 1739 Louis Miotte de
Ravannes l'achète à Siméon Michel Cavelier qui s'en était porté acquéreur en
1736. Jean Baptiste Miotte de Ravannes en hérite de son père en 1777 et le
vend en 1779 à Armand Domilliers de Thésigny qui en est toujours
propriétaire en 1821. Monsieur de Sainte Marie l'achète en 1827. C'est lui
qui a fait reconstruire le château avant de revendre la propriété en 1855 à
Louis Napoléon Lepic. Selon la monographie de l'instituteur il aurait fait
réaménager le parc par les frères Bühler. Gustave Roy, riche négociant,
l'achète en 1861. Ses mémoires font mention de travaux d'assainissement
effectués à cause du sous-sol humide et de la reconstruction des communs par
l'architecte Nénot . Le château est resté dans la famille Roy jusqu'au
milieu du du XXe siècle. On connaît par une description le château en
1777 : " le château ou il y a chapelle attenante, une cour appelée la cour
d'honneur au devant du château et fermée d'une grille sur l'avenue. Un
bâtiment à gauche du château en y entrant, servant principalement de remises
et écuries avec greniers au dessus et une cour en dépendant au bas de
laquelle est un vivier commun avec l'abreuvoir qui a son entrée dans la
seconde basse cour, ou cour de la ferme ci après. Plus ladite ferme composée
d'une grande cour, d’un bâtiment pour le fermier, d'une grange, bergerie,
étables à vaches, remises écuries et autres petits édifices autour de la
dite cour. Plus derrière la dite ferme et à l'orient, un grand verger dans
lequel il y a un colombier garni de pigeons. De l'autre côte de la cour
c'est à dire au couchant et en retour vers le midy, les jardins vergers et
potagers et un pavillon dans l'angle du mur de clôture destiné pour le
logement ordinaire du jardinier. Au midi du château un grand parterre aux
cotés duquel sont plusieurs plantations et au bout le parc qui forme un
taillis essence de châtaigniers pour la majeure partie, tout cet enclos
fermé de murs et contenant ensemble cinquante neuf arpents soixante quatorze
perches ou environ." Un plan de 1682 copié en 1822 montre un dessin de
château qui ne correspond ni au château actuel ni au précédent. En effet le
pv de vente de 1827 décrit un bâtiment de onze croisées avec deux pavillons
d'angle, un rez-de-chaussée et un étage mansardé. Il y avait aussi une
chapelle aujourd'hui détruite ; le château actuel a gardé la même extension
au sol et se compose d'un corps central et de deux corps latéraux saillants.
Mais il a un étage carré. Il est précédé d'un bel escalier extérieur en fer
à cheval mentionné en 1827. Il est orné de tables saillantes en faux
appareillage de briques. Sur le toit en pavillon se trouve un belvédère. Les
vestiges du parc présentent un petit lac comportant un rocher artificiel
ainsi que quelques essences remarquables : un tulipier, un séquoia, et un
araucaria. Dans la cour des communs, le vivier est toujours présent. Le
colombier en pierre de taille et à toit en pavillons se trouve à l'extrémité
est du petit parc. Les communs de 1893 ont été reconstruits à l'emplacement
de ceux du XVIIIe siècle. Ils sont en brique avec pierre en remplissage.
château du Fa ou Fay 78570 Andrésy, propriété privée, ne se visite pas.
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